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Val d'Arly Snowscoot - Archivé - 22 février 2014 - Mon derby de Charmey
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Archivé - 22 février 2014 - Mon derby de Charmey
Avertissement!
Afin que personne ne se sente attaqué ou blessé, je tiens à préciser que l'histoire qui suit n'est pas la vérité! C'est juste MA vérité, les événements tels que je les ai vécu... ou subit. Libre à vous d'en discuter, de contester, de démentir, de m'insulter, ou que sais-je encore, faîtes vous plaisir...
Cher public,
Tu m'as manqué! J'entends par là qu'en dépit du copieux lobbying que je fais pour la discipline depuis un bon moment autours de moi, pas une seule de mes connaissances, collègues ou amis n'est venu me soutenir dans ma première compétition... Et après, les gens s'étonneront que je ne fréquente pas plus que ça les kermesses d'écoles de leurs charmants bambins...
Ainsi donc, cher public, tu m'as manqué...
Une belle journée qui s'annonce...
5h30, comme tous les matins, j'ai envie de jeter le réveil parterre mais, dormant sur un tatami, il y est hélas déjà!
Contre toute attente, je ne me suis pas levé de si mauvaise humeur que cela, en ce beau matin du samedi 22 février 2014. Mes ablutions et autres pratiques sanitaires, et néanmoins intimes, terminées (effectuées dans l'ordre inverse pour ne pas passer la journée avec l'œil du cyclope bordé de cernes), le snowscoot fixé sur la bagnole, je mets le cap sur Charmey. Pas trop de pénibles sur l'autoroute, juste quelques plaies purulentes, qui accélèrent quand tu les doubles. Etouffant un râle de colère, je me raisonne bien vite, songeant à toutes les belles sensations à venir dans la journée...
J'arrive sur le parking, et comme un coup du sort, je me trouve une belle place, à flanc de piste fermée et où je suis à l'abri qu'une famille de Tuche, vienne se coller à mon imposante camionnette...
Je m'enregistre pour la course et, forfait en poche, je me jette dans une cabine. Je rêve déjà de podium, de marseillaise, de Monster Girls, compte tenu que le sort semble s'acharner positivement sur moi en ce jour bénit. En effet, la fée Clochette semble s'être penchée sur mon berceau ce matin — et ça me change car d'habitude c'est la fée clocharde, ou pire encore, les pigeons, avec le résultat dont on les sait capables — puisque le hasard a fait que j'hérite, en plus, du numéro «7», mon chiffre fétiche!
Avis de tempête...
Arrivé en haut et sortant tant bien que mal de ma cabine, je tombe nez-à-nez avec la légende, le grand créateur de nos montures, celui dont on ne prononce pas le nom tellement on sait qui s'est dans le mitan des riders (non ce n'est pas Voldemort). Je lui adresse un timide «'lut!», impressionné par l'homme à qui je dois tant de plaisir sur neige...
Et là, je ne sais pas si c'est que mon casque enduro a masqué mes zygomatiques, si c'est ma voix fluette, si c'est son petit déjeuner qui s'était mal passé ou encore si c'est le BM que j'avais sous le bras, mais je me suis prit un vent de force 5. Sans être allé jusqu'à fantasmer un «ça va ma couille, bien ou bien?», pour un premier contact, je voyais un tout petit peu plus de fraternité dans notre première rencontre, ha ha ha, fantasme quand tu nous tiens...
Cher Franck, de toute évidence, ce matin-là on s'est raté, mais saches que je ne t'en veux pas et que tu as toujours mon respect. Il est vrai qu'avec le bruit des machines, ma voix timide et le bandeau sur tes oreilles, il est presque logique que tu n’aies pas entendu mon salut... NON JE DISAIS... QU'AVEC LE BRUIT DES MACHINES, MA VOIX TIMIDE ET LE BANDEAU SUR TES OREILLES, IL EST PRESQUE LOGIQUE QUE TU N'AIES PAS ENTENDU MON SALUT...
Quitte ou double?
Je sort du bâtiment et j’aperçois le stand d'ASP. L'ami Alain y est en grande discussion avec une autre légende de la discipline, j'ai [sur]nommé: BouBou.
Encore tout tremblotant du carnage relationnel que je viens de vivre à regrets avec Franck, je me jure à moi même que si je prends une autre bourrasque, je me roule dans la neige jusqu'à en perdre haleine, que j'ai peut-être mauvaise d'ailleurs. Pschit! Pschit! Deux pulvérisations de produit mentholé pour mettre toutes les chances de mon côté et je m'approche sur la pointe des boards.
Alain me reconnait et me réserve le plus chaleureux des accueils: «ça va ma couille, bien ou...». Non je déconne, pas aussi intime, mais très très chaleureux tout de même. Je me présente à BouBou qui profite de mon arrivé pour prendre la tangente. J'avoue qu'à cet instant précis, l'idée que deux pulvérisations n'eussent point été suffisantes – pour couvrir le désagrément olfactif, que j'occasionne à mes contemporains – m'a traversé l'esprit... Mais non. Alain, qui ne semblait pas enrhumé, est resté face à moi pour converser, échanger les derniers potins, le carnet rose de tout le Gotha du guidon, le «qui couche avec qui» du tout Snowscootville, bref, un bien croustillant moment...
Ride 1...
Je prends congé d'Alain et me dirige vers les pistes, histoire d'user un peu mon forfait. La neige est top. Elle est à deux doigts de «croussiner» par endroits, j'en frissonne des tétons. Plus discutable sur d'autres secteurs où elle est limite gelée. Quant aux bas-côtés, c'est de la bonne pow-pow, que j'emprunte, bien que ridant seul, avec parcimonie.
Je croise quelques riders sans oser leur adresser le moindre signe de sympathie. Faut dire que juste avant, j'avais tenter un salut à la cantonade, à un groupe de riders. Sans réponse, j'en conclue qu'ils sont venus là pour gagner et qu'ils ont déjà mis en place les pions d'une guerre psychologique, dont l'affrontement finale se déroulera dès la fermeture des pistes. Bref tout le monde est là, à se renifler le cul et à dresser le poil, et moi j'arrive avec ma veste de clown, le secret espoir en bandoulière, de me faire des nouveaux amis... Il est normal qu'une nouvelle rafale de vent se soit faîte sentir. Du force 6 ce coup-ci.
Me rappelant l'initiation par un vieux moine Shaolin aux yeux blancs (humour réservé aux quadras et plus), je me dis que ça viens peut-être de moi. C'est vrai que normalement, je suis le seul en Snowscoot sur les pistes, alors là, tous ces scoots d'un coup, ça m'a submergé, j'ai manqué d'air pour leur crier: eh les gars, vous n'avez rien à craindre, je suis vieux, inexpérimenté et je n'ai nul besoin de la reconnaissance de mes pairs, au travers de victoires, pour vivre pleinement et au grand jour ma snowscootalité... Un cri du cœur quoi...
Bien heureusement, la fin du premier ride se termine un peu mieux qu'il n'a commencé puisque je rencontre, enfin, le jeune «imJaz», pilier extrêmement sympathique, à l'intérieur, comme à l'extérieur de ce forum, et avec qui j'avais partagé quelques revendications sur les stations bernoises, hostiles à nos joujoux...
Entretien au sommet...
De retour dans le quartier des stands, tout en haut de la station, je me risque sur celui de «Trottineige Rider». Tous en T-Shirts rouges, ce sont les gentils organisateurs de cette journée merveilleuse. Je les observe se donner du mal pour animer cette belle fête, et j'apprends pour quand je serai organisateur à mon tour, du «Derby de La Berra».
En plus, j'ai convenu ici même d'un rendez-vous informel (à base de goudron et de plumes) avec Husky, l'un des chef de meute, et j'attends qu'il fasse une pause pour aller lui présenter mes hommages. Je rencontrerai le reste de l'équipe tout au long de la journée, je prendrai une page de tickets de tombola sans réel espoir, et imJaz me proposera même de les suivre pour un ride «basses-calories» dans la puff. Ride dans lequel j'ai laissé 2 kg de sueur, graisse et autre sécrétions organiques. Tous plus sympas les uns que les autres, je me réjouis de revoir toute cette équipe à nouveau, sur des sorties d'initiations, car je n'ai pas encore le niveau pour les rides HP à 3'000 mètres d'altitude. Je vous présente toutes mes confuses, n'ayant pas retenu tous vos prénoms les ami(e)s, mais chacun saura se reconnaître dans la bienveillance que je vous adresse dans ces quelques mots.
Ride 2...
Que dire de plus si ce n'est que ce fût bon comme du vieux pané: Miam!
Racolage...
Au cours de la journée, j'ai également rencontré un groupe de trois comparses, Samuel, Alexandre et Jérémy. Riders occasionnels et loueurs confirmés de Snowscoots, je les ai bassiné pour qu'ils s'inscrivent sur notre beau forum, faisant fi de toute interdiction de racoler sur la voie publique. Sans aller jusqu'à la pratique bucco-génitale pour gagner de l'adhérent (j'ai mes limites tout de même), j'ai mouillé le maillot siglé «Communauté-Snowscoot» en rabattant, croyez-moi!
Je tiens à remercier ces trois-là qui m'ont acceptés sans chichis dans leur groupe. Ils m'ont agréablement surpris par leur aisance, et notamment le jeune Jérémy, pour qui c'était le premier jour de Snowscoot et que j'ai rejoint... ...sur une piste noire, excusez du peu. Il me dégoutera également sur piste rouge verglacée, où je vais, contrairement à lui, me coucher comme un cétacé sur le sable.
Ride 3...
Les mots me manquent pour exprimer mon plaisir: Arf!
Je suis Il est une légende...
En milieu de journée, j'ai pu faire plus ample connaissance avec BouBou, et discuter notamment de la «F3S» (la fédération suisse de snowscoot), qui sommeille actuellement... ...En chacun d'entre nous.
Passionné, on sent que la chose lui tient toujours à cœur et je lui renouvelle mon soutien si l'aventure sort de son hibernation. Dans la mesure de mes moyens, je serai là pour donner un coup derein main.
Ride 4...
Tout est dit, mais sachez simplement que j'ai failli jouir dans la puff: Ag!
Les recos...
Loin de tout esprit de compétition, sans Team en soutien (à part peut-être le cirque Pinder, vu la veste que je porte), je suis descendu la fleur au fusil pour faire les reconnaissances d'usages, sur les lieux de la course. Constatant que j'allai en chier sévère vu les nombreuses zones verglacées, je n'ai pas renouvelé les recos plus avant et décision fût prise sur le champ, de naviguer à vue et d'improviser lorsque la difficulté se présenterait.
En d'autre termes, je misais tout sur le «7», mon chiffre fétiche, assez puissant selon Papa LOUIS, un sorcier vaudou que j'héberge pour quelques mois, pour les faire tous tomber en même temps. Une fois tous à terre, j’emplâtrerai alors la course, sans grande bravoure certes, mais mon nom de rider sera tout de même gravé à jamais, dans la glace de Charmey...
...Hein? Quoi?! ...'e crois 'e 'me suis assoupi moi...
Encore un peu de patience...
Une grosse demi heure avant la course, alors que la pression [gazeuse] montait en moi, que le mauvais temps arrivait à grand pas, que les constructeurs pliaient boutique, ne fumant plus, et voulant tout de même me donner une contenance, je resserrais mes Snowboots, mettais mon dossard et observais les Teams qui se jaugeaient du regard.
Au bout de 10 resserrages de chaussure, contenance oblige, mes pieds n'étaient plus irrigués et je décidais de rallier la ligne de départ tant que j'en été encore capable à pied. Et pendant ce temps, le temps se dégradait... Mes lunettes de soleil, correctrices en théorie, qui avaient rempli leur contrat tout au long de la journée, allaient ne plus suffire pour protéger les partie charnelles de mon faciès disgracieux non couvertes par le casque... Déjà que je n'y vois pratiquement que dalle par temps clair en fin de journée, ça promettait d'être rude...
La grille de départ...
Je ne puis relater toutes les finesses et le grotesque de me retrouver dans une telle situation. La première finesse étant: mais qu'est-ce que je fous là? Alors voilà, avant que le départ ne soit donné d'un coup de flingue de concours par Taz, une autre légende du Snowscoot, je tentais quelques vannes de dernières minutes. Pour certains qui, comme moi, ne jouaient pas la gagne, ou vive la compétition comme seul Valé sais le faire (le sourire aux lèvres), je trouvais du répondant et nos rires insouciants réchauffaient nos cœurs...
Pour d'autres, tendus comme des strings lors d'une «Lap dance», la concentration les amenait aux portes de l'antipathie. J'oubliais tellement facilement qu'on était au beau milieu d'une compétition... Deuxième prise de conscience, mais qu'est-ce que je fous là? Je serai bien plus utile en commissaire de course, surtout quand je vois tous les bons de Trottineige, qui sont sur la touche pour raison d'encadrement de course... Quel gâchis!
Seulement voilà, c'est trop tard pour se barrer, j'y suis, j'y reste. Je me rendrai plus utile l'an prochain...
La course...
On aligne les Snowscoots, moteurs tournants, prêts à partir.
On remonte la pente (de 5/10 mètres environ) à pied (humpf!) et c'est de là qu'on part.
Rappel des règles de sécurité.
Photo souvenir, à l'attention de ceux qui survivront.
Allo, Bernard de Régis...
Bernard de Régis, tu m'entends?
Tout le monde est en place?
Ouai?
Allez départ dans 30 secondes...
...
Pan! (j'espère un mort par balle, histoire de gagner une place sans avoir fait un pas... Non je déconne.)
Départ de la course, tout le monde se rue sur sa monture et le premier en bas gagne un filet garni, et le respect de tous les autres concurrents...
A toutes fins utiles, la description de ma course, qui suit, ne s'est pas déroulée au ralenti, c'est juste que devant, ça envoi du bois copieux et qu'après 150 mètres de course, je n'en vois plus que deux... Dont moi! Au dela, il n'y a qu'un nuage de neige soulevé par les furieux. C'est comme si je suivais les habitants d'un petit village gaulois, qui résiste encore et toujours à l'envahisseur, quand ils déboulent pour défoncer du sandaleux de l'époque...
Ma course...
Pain,
Fromages,
Coton-tiges,
Shampooing...
Ah non, ça c'est mes courses (j'aurai p't-être pas dû la faire celle-ci)...
Donc, ma course...
Je cours tant bien que mal les quelques mètres qui me séparent de la ligne de départ et j'attrape mon scoot. Je ne peux pas me tromper, c'est le seul qui reste. Le temps de m'installer, les premiers sont à 100 mètres devant. Qu'est-ce qui s'passe, mon leach s'est prit dans quelque chose ou quoi? Non? C'est juste que? Je me? Je me traîne? Je suis affligé, mais je m'accroche.
Les bourrasques de neige redoublent d'intensité, la luminosité est pourrave, le froid fouette mon visage porcin, je m'y crois, je suis à Mach 2... Le problème, c'est que si on conserve la même échelle, les autres sont à Mach 10!!! Et le grand 8 commence. Aveuglé par le vent, à moins que ce ne soit par la peur, je ne discerne plus les paquets de neige, des zones glacées; les trous, des bosses; les distances; les inclinaisons; le sol, des arbres; le bord de la piste et j'en passe... Les virages s'enchaînent, tout est au feeling, l'équilibre est précaire, mais je descends, enfin je crois...
Ah! Voilà la fameuse flèche dont on nous à parlé au débriefing. Faut faire quoi déjà? J'ai rien compris toute à l'heure alors maintenant que je suis en mode «No brain», laisse tomber... Je ralentis, petite compression, vide derrière, je suis un lâche, je me couche sur le flanc, à deux doigts de lâcher un jet par mon évent (par le haut, comme une baleine. Pas par le bas, tas de cochons! ).
Allez, on y retourne, haut, bas, gauche, droite, devant, derrière, passé, présent et avenir se confondent, je suis dans le tourbillon noir et blanc qui mène à la quatrième dimension: Sortez-moi de là, je vais vomir!!! Enfin, plus que quelques mètres et je retrouverai ma dignité. J’aperçois la gare intermédiaire, synonyme de libération, un dernier effort et je passe la ligne d'arrivée... ...Dans l'anonymat le plus complet.
Les «gaulois» sont déjà dans l'analyse de la course, ils ont eu le temps de fumer deux clopes chacun, et la tension a baissée d'un cran, le string est sauvé. J'échange enfin mon ressenti avec les autres, je crois qu'ils m'acceptent comme l'un des leurs maintenant. C'est que... Mine de rien, je fais de la compet' moi...
Avec toute votre indulgence pour ma 20e place sur 22 partants,
dD.
Afin que personne ne se sente attaqué ou blessé, je tiens à préciser que l'histoire qui suit n'est pas la vérité! C'est juste MA vérité, les événements tels que je les ai vécu... ou subit. Libre à vous d'en discuter, de contester, de démentir, de m'insulter, ou que sais-je encore, faîtes vous plaisir...
Cher public,
Tu m'as manqué! J'entends par là qu'en dépit du copieux lobbying que je fais pour la discipline depuis un bon moment autours de moi, pas une seule de mes connaissances, collègues ou amis n'est venu me soutenir dans ma première compétition... Et après, les gens s'étonneront que je ne fréquente pas plus que ça les kermesses d'écoles de leurs charmants bambins...
Ainsi donc, cher public, tu m'as manqué...
Une belle journée qui s'annonce...
5h30, comme tous les matins, j'ai envie de jeter le réveil parterre mais, dormant sur un tatami, il y est hélas déjà!
Contre toute attente, je ne me suis pas levé de si mauvaise humeur que cela, en ce beau matin du samedi 22 février 2014. Mes ablutions et autres pratiques sanitaires, et néanmoins intimes, terminées (effectuées dans l'ordre inverse pour ne pas passer la journée avec l'œil du cyclope bordé de cernes), le snowscoot fixé sur la bagnole, je mets le cap sur Charmey. Pas trop de pénibles sur l'autoroute, juste quelques plaies purulentes, qui accélèrent quand tu les doubles. Etouffant un râle de colère, je me raisonne bien vite, songeant à toutes les belles sensations à venir dans la journée...
J'arrive sur le parking, et comme un coup du sort, je me trouve une belle place, à flanc de piste fermée et où je suis à l'abri qu'une famille de Tuche, vienne se coller à mon imposante camionnette...
Je m'enregistre pour la course et, forfait en poche, je me jette dans une cabine. Je rêve déjà de podium, de marseillaise, de Monster Girls, compte tenu que le sort semble s'acharner positivement sur moi en ce jour bénit. En effet, la fée Clochette semble s'être penchée sur mon berceau ce matin — et ça me change car d'habitude c'est la fée clocharde, ou pire encore, les pigeons, avec le résultat dont on les sait capables — puisque le hasard a fait que j'hérite, en plus, du numéro «7», mon chiffre fétiche!
Avis de tempête...
Arrivé en haut et sortant tant bien que mal de ma cabine, je tombe nez-à-nez avec la légende, le grand créateur de nos montures, celui dont on ne prononce pas le nom tellement on sait qui s'est dans le mitan des riders (non ce n'est pas Voldemort). Je lui adresse un timide «'lut!», impressionné par l'homme à qui je dois tant de plaisir sur neige...
Et là, je ne sais pas si c'est que mon casque enduro a masqué mes zygomatiques, si c'est ma voix fluette, si c'est son petit déjeuner qui s'était mal passé ou encore si c'est le BM que j'avais sous le bras, mais je me suis prit un vent de force 5. Sans être allé jusqu'à fantasmer un «ça va ma couille, bien ou bien?», pour un premier contact, je voyais un tout petit peu plus de fraternité dans notre première rencontre, ha ha ha, fantasme quand tu nous tiens...
Cher Franck, de toute évidence, ce matin-là on s'est raté, mais saches que je ne t'en veux pas et que tu as toujours mon respect. Il est vrai qu'avec le bruit des machines, ma voix timide et le bandeau sur tes oreilles, il est presque logique que tu n’aies pas entendu mon salut... NON JE DISAIS... QU'AVEC LE BRUIT DES MACHINES, MA VOIX TIMIDE ET LE BANDEAU SUR TES OREILLES, IL EST PRESQUE LOGIQUE QUE TU N'AIES PAS ENTENDU MON SALUT...
Quitte ou double?
Je sort du bâtiment et j’aperçois le stand d'ASP. L'ami Alain y est en grande discussion avec une autre légende de la discipline, j'ai [sur]nommé: BouBou.
Encore tout tremblotant du carnage relationnel que je viens de vivre à regrets avec Franck, je me jure à moi même que si je prends une autre bourrasque, je me roule dans la neige jusqu'à en perdre haleine, que j'ai peut-être mauvaise d'ailleurs. Pschit! Pschit! Deux pulvérisations de produit mentholé pour mettre toutes les chances de mon côté et je m'approche sur la pointe des boards.
Alain me reconnait et me réserve le plus chaleureux des accueils: «ça va ma couille, bien ou...». Non je déconne, pas aussi intime, mais très très chaleureux tout de même. Je me présente à BouBou qui profite de mon arrivé pour prendre la tangente. J'avoue qu'à cet instant précis, l'idée que deux pulvérisations n'eussent point été suffisantes – pour couvrir le désagrément olfactif, que j'occasionne à mes contemporains – m'a traversé l'esprit... Mais non. Alain, qui ne semblait pas enrhumé, est resté face à moi pour converser, échanger les derniers potins, le carnet rose de tout le Gotha du guidon, le «qui couche avec qui» du tout Snowscootville, bref, un bien croustillant moment...
Ride 1...
Je prends congé d'Alain et me dirige vers les pistes, histoire d'user un peu mon forfait. La neige est top. Elle est à deux doigts de «croussiner» par endroits, j'en frissonne des tétons. Plus discutable sur d'autres secteurs où elle est limite gelée. Quant aux bas-côtés, c'est de la bonne pow-pow, que j'emprunte, bien que ridant seul, avec parcimonie.
Je croise quelques riders sans oser leur adresser le moindre signe de sympathie. Faut dire que juste avant, j'avais tenter un salut à la cantonade, à un groupe de riders. Sans réponse, j'en conclue qu'ils sont venus là pour gagner et qu'ils ont déjà mis en place les pions d'une guerre psychologique, dont l'affrontement finale se déroulera dès la fermeture des pistes. Bref tout le monde est là, à se renifler le cul et à dresser le poil, et moi j'arrive avec ma veste de clown, le secret espoir en bandoulière, de me faire des nouveaux amis... Il est normal qu'une nouvelle rafale de vent se soit faîte sentir. Du force 6 ce coup-ci.
Me rappelant l'initiation par un vieux moine Shaolin aux yeux blancs (humour réservé aux quadras et plus), je me dis que ça viens peut-être de moi. C'est vrai que normalement, je suis le seul en Snowscoot sur les pistes, alors là, tous ces scoots d'un coup, ça m'a submergé, j'ai manqué d'air pour leur crier: eh les gars, vous n'avez rien à craindre, je suis vieux, inexpérimenté et je n'ai nul besoin de la reconnaissance de mes pairs, au travers de victoires, pour vivre pleinement et au grand jour ma snowscootalité... Un cri du cœur quoi...
Bien heureusement, la fin du premier ride se termine un peu mieux qu'il n'a commencé puisque je rencontre, enfin, le jeune «imJaz», pilier extrêmement sympathique, à l'intérieur, comme à l'extérieur de ce forum, et avec qui j'avais partagé quelques revendications sur les stations bernoises, hostiles à nos joujoux...
Entretien au sommet...
De retour dans le quartier des stands, tout en haut de la station, je me risque sur celui de «Trottineige Rider». Tous en T-Shirts rouges, ce sont les gentils organisateurs de cette journée merveilleuse. Je les observe se donner du mal pour animer cette belle fête, et j'apprends pour quand je serai organisateur à mon tour, du «Derby de La Berra».
En plus, j'ai convenu ici même d'un rendez-vous informel (à base de goudron et de plumes) avec Husky, l'un des chef de meute, et j'attends qu'il fasse une pause pour aller lui présenter mes hommages. Je rencontrerai le reste de l'équipe tout au long de la journée, je prendrai une page de tickets de tombola sans réel espoir, et imJaz me proposera même de les suivre pour un ride «basses-calories» dans la puff. Ride dans lequel j'ai laissé 2 kg de sueur, graisse et autre sécrétions organiques. Tous plus sympas les uns que les autres, je me réjouis de revoir toute cette équipe à nouveau, sur des sorties d'initiations, car je n'ai pas encore le niveau pour les rides HP à 3'000 mètres d'altitude. Je vous présente toutes mes confuses, n'ayant pas retenu tous vos prénoms les ami(e)s, mais chacun saura se reconnaître dans la bienveillance que je vous adresse dans ces quelques mots.
Ride 2...
Que dire de plus si ce n'est que ce fût bon comme du vieux pané: Miam!
Racolage...
Au cours de la journée, j'ai également rencontré un groupe de trois comparses, Samuel, Alexandre et Jérémy. Riders occasionnels et loueurs confirmés de Snowscoots, je les ai bassiné pour qu'ils s'inscrivent sur notre beau forum, faisant fi de toute interdiction de racoler sur la voie publique. Sans aller jusqu'à la pratique bucco-génitale pour gagner de l'adhérent (j'ai mes limites tout de même), j'ai mouillé le maillot siglé «Communauté-Snowscoot» en rabattant, croyez-moi!
Je tiens à remercier ces trois-là qui m'ont acceptés sans chichis dans leur groupe. Ils m'ont agréablement surpris par leur aisance, et notamment le jeune Jérémy, pour qui c'était le premier jour de Snowscoot et que j'ai rejoint... ...sur une piste noire, excusez du peu. Il me dégoutera également sur piste rouge verglacée, où je vais, contrairement à lui, me coucher comme un cétacé sur le sable.
Ride 3...
Les mots me manquent pour exprimer mon plaisir: Arf!
En milieu de journée, j'ai pu faire plus ample connaissance avec BouBou, et discuter notamment de la «F3S» (la fédération suisse de snowscoot), qui sommeille actuellement... ...En chacun d'entre nous.
Passionné, on sent que la chose lui tient toujours à cœur et je lui renouvelle mon soutien si l'aventure sort de son hibernation. Dans la mesure de mes moyens, je serai là pour donner un coup de
Ride 4...
Tout est dit, mais sachez simplement que j'ai failli jouir dans la puff: Ag!
Les recos...
Loin de tout esprit de compétition, sans Team en soutien (à part peut-être le cirque Pinder, vu la veste que je porte), je suis descendu la fleur au fusil pour faire les reconnaissances d'usages, sur les lieux de la course. Constatant que j'allai en chier sévère vu les nombreuses zones verglacées, je n'ai pas renouvelé les recos plus avant et décision fût prise sur le champ, de naviguer à vue et d'improviser lorsque la difficulté se présenterait.
En d'autre termes, je misais tout sur le «7», mon chiffre fétiche, assez puissant selon Papa LOUIS, un sorcier vaudou que j'héberge pour quelques mois, pour les faire tous tomber en même temps. Une fois tous à terre, j’emplâtrerai alors la course, sans grande bravoure certes, mais mon nom de rider sera tout de même gravé à jamais, dans la glace de Charmey...
...Hein? Quoi?! ...'e crois 'e 'me suis assoupi moi...
Encore un peu de patience...
Une grosse demi heure avant la course, alors que la pression [gazeuse] montait en moi, que le mauvais temps arrivait à grand pas, que les constructeurs pliaient boutique, ne fumant plus, et voulant tout de même me donner une contenance, je resserrais mes Snowboots, mettais mon dossard et observais les Teams qui se jaugeaient du regard.
Au bout de 10 resserrages de chaussure, contenance oblige, mes pieds n'étaient plus irrigués et je décidais de rallier la ligne de départ tant que j'en été encore capable à pied. Et pendant ce temps, le temps se dégradait... Mes lunettes de soleil, correctrices en théorie, qui avaient rempli leur contrat tout au long de la journée, allaient ne plus suffire pour protéger les partie charnelles de mon faciès disgracieux non couvertes par le casque... Déjà que je n'y vois pratiquement que dalle par temps clair en fin de journée, ça promettait d'être rude...
La grille de départ...
Je ne puis relater toutes les finesses et le grotesque de me retrouver dans une telle situation. La première finesse étant: mais qu'est-ce que je fous là? Alors voilà, avant que le départ ne soit donné d'un coup de flingue de concours par Taz, une autre légende du Snowscoot, je tentais quelques vannes de dernières minutes. Pour certains qui, comme moi, ne jouaient pas la gagne, ou vive la compétition comme seul Valé sais le faire (le sourire aux lèvres), je trouvais du répondant et nos rires insouciants réchauffaient nos cœurs...
Pour d'autres, tendus comme des strings lors d'une «Lap dance», la concentration les amenait aux portes de l'antipathie. J'oubliais tellement facilement qu'on était au beau milieu d'une compétition... Deuxième prise de conscience, mais qu'est-ce que je fous là? Je serai bien plus utile en commissaire de course, surtout quand je vois tous les bons de Trottineige, qui sont sur la touche pour raison d'encadrement de course... Quel gâchis!
Seulement voilà, c'est trop tard pour se barrer, j'y suis, j'y reste. Je me rendrai plus utile l'an prochain...
La course...
On aligne les Snowscoots, moteurs tournants, prêts à partir.
On remonte la pente (de 5/10 mètres environ) à pied (humpf!) et c'est de là qu'on part.
Rappel des règles de sécurité.
Photo souvenir, à l'attention de ceux qui survivront.
Allo, Bernard de Régis...
Bernard de Régis, tu m'entends?
Tout le monde est en place?
Ouai?
Allez départ dans 30 secondes...
...
Pan! (j'espère un mort par balle, histoire de gagner une place sans avoir fait un pas... Non je déconne.)
Départ de la course, tout le monde se rue sur sa monture et le premier en bas gagne un filet garni, et le respect de tous les autres concurrents...
A toutes fins utiles, la description de ma course, qui suit, ne s'est pas déroulée au ralenti, c'est juste que devant, ça envoi du bois copieux et qu'après 150 mètres de course, je n'en vois plus que deux... Dont moi! Au dela, il n'y a qu'un nuage de neige soulevé par les furieux. C'est comme si je suivais les habitants d'un petit village gaulois, qui résiste encore et toujours à l'envahisseur, quand ils déboulent pour défoncer du sandaleux de l'époque...
Ma course...
Pain,
Fromages,
Coton-tiges,
Shampooing...
Ah non, ça c'est mes courses (j'aurai p't-être pas dû la faire celle-ci)...
Donc, ma course...
Je cours tant bien que mal les quelques mètres qui me séparent de la ligne de départ et j'attrape mon scoot. Je ne peux pas me tromper, c'est le seul qui reste. Le temps de m'installer, les premiers sont à 100 mètres devant. Qu'est-ce qui s'passe, mon leach s'est prit dans quelque chose ou quoi? Non? C'est juste que? Je me? Je me traîne? Je suis affligé, mais je m'accroche.
Les bourrasques de neige redoublent d'intensité, la luminosité est pourrave, le froid fouette mon visage porcin, je m'y crois, je suis à Mach 2... Le problème, c'est que si on conserve la même échelle, les autres sont à Mach 10!!! Et le grand 8 commence. Aveuglé par le vent, à moins que ce ne soit par la peur, je ne discerne plus les paquets de neige, des zones glacées; les trous, des bosses; les distances; les inclinaisons; le sol, des arbres; le bord de la piste et j'en passe... Les virages s'enchaînent, tout est au feeling, l'équilibre est précaire, mais je descends, enfin je crois...
Ah! Voilà la fameuse flèche dont on nous à parlé au débriefing. Faut faire quoi déjà? J'ai rien compris toute à l'heure alors maintenant que je suis en mode «No brain», laisse tomber... Je ralentis, petite compression, vide derrière, je suis un lâche, je me couche sur le flanc, à deux doigts de lâcher un jet par mon évent (par le haut, comme une baleine. Pas par le bas, tas de cochons! ).
Allez, on y retourne, haut, bas, gauche, droite, devant, derrière, passé, présent et avenir se confondent, je suis dans le tourbillon noir et blanc qui mène à la quatrième dimension: Sortez-moi de là, je vais vomir!!! Enfin, plus que quelques mètres et je retrouverai ma dignité. J’aperçois la gare intermédiaire, synonyme de libération, un dernier effort et je passe la ligne d'arrivée... ...Dans l'anonymat le plus complet.
Les «gaulois» sont déjà dans l'analyse de la course, ils ont eu le temps de fumer deux clopes chacun, et la tension a baissée d'un cran, le string est sauvé. J'échange enfin mon ressenti avec les autres, je crois qu'ils m'acceptent comme l'un des leurs maintenant. C'est que... Mine de rien, je fais de la compet' moi...
Avec toute votre indulgence pour ma 20e place sur 22 partants,
dD.
Dernière édition par daffyDuck le Jeu 27 Fév - 19:19, édité 1 fois
daffyDuck- Modérateur
- Messages : 614
Date d'inscription : 28/03/2013
Age : 54
Localisation : Berne [Charmey, La Berra, Marbach]
Re: Archivé - 22 février 2014 - Mon derby de Charmey
Quel beau récit d'une journée qui te semble mémorable.
J'espère qu'un jour tu maniera ton snowscoot aussi bien que ta plume (ou ton clavier en l’occurrence)
J'espère qu'un jour tu maniera ton snowscoot aussi bien que ta plume (ou ton clavier en l’occurrence)
Re: Archivé - 22 février 2014 - Mon derby de Charmey
Et bah.. Je l'attendais ce joli pavé ! Joli talent d'écriture d'ailleurs !!
C'était une belle journée je trouve, ça m'a fait très plaisir de te rencontrer enfin et pouvoir partager une descente avec toi !
C'est vrai qu'on a pas été vraiment gentil sur la descente.. Mais bon, ça valait le coup.. La poudre était vraiment magnifique !! *.*
Expérience à refaire !
A Bientôt
C'était une belle journée je trouve, ça m'a fait très plaisir de te rencontrer enfin et pouvoir partager une descente avec toi !
C'est vrai qu'on a pas été vraiment gentil sur la descente.. Mais bon, ça valait le coup.. La poudre était vraiment magnifique !! *.*
Expérience à refaire !
A Bientôt
Re: Archivé - 22 février 2014 - Mon derby de Charmey
tout simplement génial , c est tellement vrai pour la première compéte , Ah p..... c est bon ça , bravo à toi
pépère jeannot- Bronze member
- Messages : 193
Date d'inscription : 16/10/2013
Age : 60
Localisation : je ride dans le val d arly
Re: Archivé - 22 février 2014 - Mon derby de Charmey
Il est 23h30, je vais me coucher et je me réjouis de finir de lire ton récit demain!
Husky- Member
- Messages : 17
Date d'inscription : 19/02/2014
Re: Archivé - 22 février 2014 - Mon derby de Charmey
Vivement ta prochaine compet, histoire de lire une nouvelle histoire !
Kepa64- Bronze member
- Messages : 127
Date d'inscription : 15/04/2013
Re: Archivé - 22 février 2014 - Mon derby de Charmey
De coubertiniste convaincu, je t'applaudis et t'adresse tout mon respect "petit Sc......", encore un tres joli CR dD.
stef- Bronze member
- Messages : 212
Date d'inscription : 25/09/2013
Age : 61
Localisation : tarentaise (valmorel)
Re: 22 février 2014 - Mon derby de Charmey
Belle histoire.
Tof- Bronze member
- Messages : 473
Date d'inscription : 01/02/2013
Age : 51
Localisation : Ajaccio
Re: Archivé - 22 février 2014 - Mon derby de Charmey
Merci les gars mais c'est du boulot, alors je crois que je vais arrêter la compet'...
Salutations,
dD.
Salutations,
dD.
daffyDuck- Modérateur
- Messages : 614
Date d'inscription : 28/03/2013
Age : 54
Localisation : Berne [Charmey, La Berra, Marbach]
Re: Archivé - 22 février 2014 - Mon derby de Charmey
daffyDuck a écrit:Merci les gars mais c'est du boulot, alors je crois que je vais arrêter la compet'...
Salutations,
dD.
ça par contre c'est nul!!!
Kepa64- Bronze member
- Messages : 127
Date d'inscription : 15/04/2013
Re: Archivé - 22 février 2014 - Mon derby de Charmey
Mais non, c'est juste un peu de provoc'...Kepa64 a écrit:ça par contre c'est nul!!!
dD.
daffyDuck- Modérateur
- Messages : 614
Date d'inscription : 28/03/2013
Age : 54
Localisation : Berne [Charmey, La Berra, Marbach]
Re: Archivé - 22 février 2014 - Mon derby de Charmey
Bon ok, ça va alors.
Alors rdv lundi pour une nouvelle histoire ! Tu vas bien trouver une petite sortie ce w-e .
Pour une fois qu'il me tarde d'être Lundi !
Alors rdv lundi pour une nouvelle histoire ! Tu vas bien trouver une petite sortie ce w-e .
Pour une fois qu'il me tarde d'être Lundi !
Kepa64- Bronze member
- Messages : 127
Date d'inscription : 15/04/2013
Re: Archivé - 22 février 2014 - Mon derby de Charmey
Excellent et tellement vrai, j'adore ta prose!!!!
PISTOL.1- Bronze member
- Messages : 183
Date d'inscription : 09/03/2013
Age : 53
Localisation : GENLIS ( LELEX)
Re: Archivé - 22 février 2014 - Mon derby de Charmey
Je vais peut être aller saluer les «Trottineige Rider» à Charmey ce week-end.Kepa64 a écrit:Bon ok, ça va alors.
Alors rdv lundi pour une nouvelle histoire ! Tu vas bien trouver une petite sortie ce w-e .
Pour une fois qu'il me tarde d'être Lundi !
En attendant, je n'ai pas du lundi, mais il me reste du Jeudi. Je t'en mets 100 ou 200 grammes?
Salutations,
dD.
daffyDuck- Modérateur
- Messages : 614
Date d'inscription : 28/03/2013
Age : 54
Localisation : Berne [Charmey, La Berra, Marbach]
Re: Archivé - 22 février 2014 - Mon derby de Charmey
Joli récit de cette belle journée, je me réjouis de refait ce derby et les autres qui vont suivre
jean dub- New member
- Messages : 4
Date d'inscription : 01/03/2014
Age : 45
Localisation : vevey
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